50 nuances de manipulation perverse, en 7 journées.
Et l’Amour dans tout ça ? Tout le monde s’en fout-il ?
Jour 1 / Saint-Valentin ou la vente agressive de l’Amour forcé. Jour 2 / Procès du Carlton ou les frasques nauséabondes de DSK et consorts. Jour 3 / Sortie sulfureuse des fameuses « 50 nuances de Grey » ou le succès d’un pervers narcissique. Jour 4 / Danemark, deux fusillades, trois morts, cinq blessés ou la suite infernale de la terreur imposée par les terroristes. Jour 5 / Jeune femme violée dans le train, les témoins de la scène ne réagissent pas ou la lâcheté d’humains muselés.
Je bouillonne ! Ce matin, je lis sur l’insupportable vacuité facebookienne « Actualité dramatique. Pas le cœur à la fête ! » Je ne veux pas me laisser atteindre par la morosité dictée par une frange malade et dépitée ! Je sors la tête, je cherche la lumière. Je cours, je cours vite, dans une psyché en ébullition. Vous ne m’aurez pas, salopards ! Je respire, j’inspire à la vie, j’expire à ma vie !
J’explose ! D’un cœur qui crie qu’il va bien, qu’il voit la beauté, qu’il veut faire la fête ! Je ne pleurai pas sur les 7 journées passées ! Je me lève et je bouscule… TOUT, TOUT, TOUT ! Trop facile de se lamenter ! J’ai 41 ans, je suis libre, heureuse et oui, je veux faire la fête ! Sans culpabiliser !
Triste semaine ? Pas plus que les autres ! Qu’a-t-on véritablement mis à l’honneur ces derniers jours pour nous renforcer dans l’idée que l’humain est bienveillant ? A part le ventre boursouflé et ratatiné de Cindy Crawford ?
Jour 6 / 48 ans et des bourrelets de Maman ou la fausse fuite sur les réseaux sociaux. Alléluia, merci le web benêt, je me sens moins grosse et seule avec ma peau d’orange aux capitons. “Merci à toi, belle de Los Angeles. Je reviendrai à Santa Monica très prochainement, rassurée que toi aussi, mannequin de rêve, tu ne sois pas parfaite.”
Ils nous prennent pour des cons ! Oui ! Des pauvres cons, en plus !
« Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark. » Pauvre Shakespeare, visionnaire ! Etre ou ne pas être: méditation sur la vie et la mort. Dilemme. Je veux vivre moi, et vivre bien !
Triste semaine, une de plus ? Bof ! N’a-t-on pas l’habitude ? « Arrête de te lamenter, p’tite conne ! » Tellement habitués, qu’on sourit au déballage sordide des ébats d’un ancien ministre et président du FMI. Dodo la Saumure devient le personnage presque attachant de la saga. Tellement habitués qu’on continue à manger le steak saignant (un autre cadavre 😉 ) tout en regardant le JT qui annonce les morts du jour. Tellement habitués, qu’on achète machinalement le bouquet de roses rouges pour impressionner, une fois l’année, la bien-aimée, qui fait pourtant chier depuis longtemps, si longtemps. On ne se comprend plus, on ne se regarde plus.
Pas grave ! On ira voir « 50 Nuances de Grey. » Ca ravivera la flamme ! Tellement habitués à suivre le troupeau de cent millions de lecteurs qui ont fait de l’œuvre d’E.L. James un succès interplanétaire. Un livre-culte, des milliers de femmes qui en redemandent ! Les Pauvrettes !
Mais que veulent-elles ?
De la bite ou de la romance ? Faire l’amour ou être baisée ? Vivre en couple ou tromper le mari avec Christian Grey ? Douceur et romantisme, sadisme et sodomie à sec ! Et prends-en encore un peu !
En manque, les pauvrettes ! Des vies de couples désœuvrées. On cherche, cherche… On court. Partout, nul part, ailleurs, loin, très loin. De Soi.
Jour 7 / Espoir sur le Monde. Les Messies nous ont délivré du Mal ! Le couple-vedette franco-allemand sauve la planète par un traité historique. Ukraine : Merkel et Hollande arrachent un plan de paix à Poutine. Et on se remet à y croire !
“Foutaise !” aurait sifflé ma grand-mère dans une gouaille bruxelloise, en insistant sur le « aise » ! Tiens, ça rime avec « baise ». Ca n’a parlé que de ça, cette dernière semaine !
Mais qui s’est réellement fait baiser ? Nous ? Oui, Toi, Moi, Lui ! “Oui, accepte, tu te fais berner, le con !”
Qui ne dit mot consent. Consentir à sa propre destruction. Le déclin du cul très culcul ou la programmation d’une humanité en voie d’évolution… ou d’extinction ?
La révolution -et pas que sexuelle 😉 – des consciences passera par les deux. L’évolution demande l’extinction.
Un quotidien relaté sans amour, sans plaisir, sans jouissance. Bien rares les orgasmes, ces temps-ci ! On ne nous montre rien qui nous fasse bander ou mouiller !
Alors dépités ou en manque, nous allons voir, dans les salles obscures, la nouvelle machine « bankable » à fantasmes. Tous à poil, pour deux heures d’évasion érotique ! La romance passionnelle et sexuelle entre un jeune homme riche aux goûts particuliers, amateur de femmes et une étudiante vierge de 22 ans. Le SM devient à la mode ! A la Une de l’actualité, sans emphase; dans l’oeuvre des 50 fameuses nuances ! Comme si la planète entière baisait comme ça, ou n’espérait que ça !
Quelles sont les véritables intentions d’E.L. James, l’auteure de la trilogie, puis de Sam Taylor-Johnson, la réalisatrice. Deux femmes ! Aussi des pauvrettes ? en peignant une histoire vicieuse mettant à l’honneur un pervers narcissique, de surcroît immensément riche face à une oie blanche qui s’émoustille du moindre friselis. Quel journaliste leur posera la question ?
Cinématographiquement ou littérairement, ce n’est ni un grand film ni un grand livre ! Pourtant, on se laisse emporter par la liesse contagieuse.
Sadique ? Masochiste ? Affamé ? Sordide ? Humain ? Oui, profondément humain : on veut y croire, à l’amour avec un grand A. Moi aussi, bien-sûr. Je rêve encore d’un conte de fée entre Disney et La Boum, moi Pretty Woman, lui George Clooney ! Trop tard, il s’est marié ! Désespérée, j’irai voir les affres amorales qui excitent tant de femmes !
J’étais dans la salle parisienne ce mercredi 11 février pour assister, dès le premier jour de la sortie, à ce qu’on veut nous faire croire un phénomène !
Fascinée par la fabuleuse machine humaine et ses comportements, je veux comprendre. J’avais déjà lu le premier tome du livre en anglais, je m’installais à présent confortablement dans la salle du mk2, du canal Saint-Martin. Première dans le fauteuil, j’observe !
Un groupe de cinq adolescentes se pressent, gaies, mi-excitées, mi-gênées. Elles n’ont pas 15 ans. Que font-elles là ? Le film a été interdit au moins de 17 ans aux Etats-Unis pour « haute teneur sexuelle y compris dans les dialogues, pratiques inhabituelles, nudité graphique et langage châtié ». La France et la Belgique, entre autres, auraient dû suivre l’exemple américain, au lieu d’autoriser le film dès 12 ans.
12 ans ! Ce sont des petites filles à cet âge-là ! Si jeunes pour voir Anastasia Steele succomber aux mains torturées de Christian Grey.
15 ans pour les ados gloussant en contrebas. Trop ingénues pour recevoir les images d’une Dakota Jackson nue, couchée les bras liés par un James Doran dont on ne verra jamais rien de l’anatomie. “Déception !” A peine une paire de fesses dévoilées à son entrée dans la baignoire pour laver la naïve étudiante. “Tout ça pour ça !” On apprend même dans la presse, que la fille de Mélanie Griffith et Don Johnson s’est fait doubler pour la scène des six tapes au fouet sur les fesses ! Hypocrite ?
Je souris ! Ironique et tendre avec moi-même. Je regarde à gauche, un vieil homme s’assoit deux sièges plus loin. Un pervers ? Je me laisse aussi atteindre par l’ambiance électrique. Quelques femmes seules se blottissent dans le fauteuil rouge, comme moi. D’autres hommes, seuls aussi. Peu de couples, un jeune, un plus âgé !
Ca commence, des rires excités, des silences gênés. Mais qu’est-ce qu’on fout ici ?
Du SM qui fleure la guimauve lance la critique ! J’acquiesce. Mais je veux tout de même espérer le “happy end” de l’histoire. Il changera pour elle ! Il changera ses comportements pour l’Amour qu’il lui porte ! J’ai besoin d’y croire ! Et ces millions de femmes, aussi !
Des jeunes hommes aussi assistent aux ébats sulfureux sur la toile. Ce n’est pas du porno, c’est vrai ! Mais quelle image de la femme est renvoyée à ces pubères en pleine recherche, à l’aube de leurs découvertes. Des premiers éveils.
Les autorisent-on ainsi à violer les femmes dans les trains ou à ne pas les défendre, en restant immobiles. “Lâches !”
La violence ne réside pas que dans l’usage des armes, les jeux vidéos, les films de guerre, dans les rues, à la télé… Elle est là, aussi, sur cet écran que des milliers d’hommes et femmes veulent venir voir !
Voyeurisme ? Curiosité ? Frustration ?
Même 17 ans pour les Américains, c’est décidément trop tôt !
Connaître son corps, être à l’écoute de ses désirs, dévoiler ses véritables fantasmes… prennent du temps, le temps de l’expérimentation.
Ce n’est pas un grand secret de dévoiler qu’il m’aura fallu attendre 30 ans pour véritablement ressentir le premier orgasme, l’éveil d’un désir intense en moi. J’ai vécu les deux plus beaux récemment : la véritable jouissance. Combien de femmes ne vivront jamais cette volupté ?
Alors, que veut-on nous faire croire ? Et aux hommes et aux femmes ? Que la jouissance est possible à 22 ans , lors de premières expériences sexuelles, avec un inconnu, par la biais d’un fouet sur un plan froid, ligotée, les yeux fermés ?
Je ne suis absolument pas contre les pratiques sadomasochistes, entre adultes consentants qui y trouvent du plaisir. Une part ombrée et aventureuse se laisserait même tenter. Curieuse et toujours prête à l’exploration avec un partenaire respectueux. Une fois, peut-être. Mais mes envies de chair de quadra se dévoilent plus tantriques dans l’échange d’énergies.
L’expérience peut s’envisager pour le couple, en sécurité et considération de l’autre. C’est seulement aujourd’hui, que l’ensemble de mes expériences intimes a forgé une connaissance de l’éveil et l’assouvissement du désir, en toute liberté.
Même si les spécialistes cinéma parlent d’une romance sans surprise ou d’une longue niaiserie, je vois un danger criminel à diffuser une telle œuvre, sans précaution, sans prérequis, à grand coup de publicité, banalisant le sujet.
Banaliser : rendre quelque chose banal, commun, courant, dit Le Larousse.
Jour 1. Jour 2. Jour 3. Jour 4. Jour 5. Jour 6. Jour 7. Les informations se suivent et se ressemblent. Toujours plus violentes. Les yeux s’habituent à tout. C’est aisé de dire que c’est loin, que c’est la faute du voisin !
Je suis triste justement pour ce voisin qui souffre sans comprendre et qui, parallèlement, jongle, maladroitement, avec son masque des apparences. Il ne se regarde plus dans le miroir pour trouver ses réponses, il regarde la télévision s’il n’a pas la chance d’aller au cinéma !
Au fil du temps, le costume virtuel lui va à ravir et l’imposture se révèle de bonne foi, comme innée. Il n’a plus conscience qu’il est déguisé, si habitué au rythme du carnaval permanent. L’habit du fourbe lui colle désormais à la peau.
Il ignore qu’il est le jouet, non pas d’un Grand Architecte dans l’Univers mais du Pouvoir qui nous gouverne, celui qui se prend pour Dieu. Le politique banal n’a pas de vision, que des ambitions ! Il parle haut et fort. Avec passion. Oui ! il croit ce qu’il dit, pire que celui qui ment. Il critique l’Autre, celui du clan adverse. C’est sa faute ! Subtile pirouette, pour éviter de défendre son propre programme, vide. Il a le talent admirable de répondre à toutes les questions : il parle des heures pour ne rien dire. Fascinant, cette capacité exemplaire à toujours trouver la parade : Halloween, toute l’année ! Déguisé et sérieux ; il nous ennuie, grimé, il se parodie. A se tordre de rire, si notre avenir n’était pas lié à son jeu de faux jeton !
Capricieux, le politicard détruit ses joujoux, les résolutions prises par les législations antérieures. « On efface tout et on recommence. » Rien ne se construit. Il casse, il taxe… même l’Autre, d’incapacité. Hystérique, il pique des crises et, enfin, il récupère le Pouvoir, après des années dans l’Opposition. Le voilà propulsé Grand Manitou : il peut gaspiller toutes ses cartouches au profit de son ego surdimensionné et affamé. Il mène des guéguerres de partis sur le compte de mon voisin, qui préfère rester devant la télé plutôt que d’aller voter.
Le gars d’en bas choisit la récré. Il n’a pas vraiment tort. « On est gouvernés par des cons », disait ma grand-mère. Sûrement pas tous. Je tempère. Vaut mieux écouter le prétentieux BHL. Ce sont bien les philosophes et les artistes qui sauveront le monde, pas les pantins assoiffés de puissance.
Qu’ils sont grotesques, dans leur hémicycle ! L’expression « se prendre au sérieux » prend tout son sens : « Avoir une trop haute opinion de soi-même », « péter plus haut que son cul ».
Le mythe tombe, il pète aussi, le politique… et ça pue !
Il faudrait que la proie facile lâche la télécommande. Le voisin quitterait-il la scène du crime des NCIS pour en apprendre plus ?
Il apprécierait peut-être de tapoter, sur sa tablette, le mot « manipulation ».
En une fraction de seconde, apparaîtraient les dix stratégies de manipulation expliquées très simplement. Si le citoyen-qui-ne-sait-pas persévérait, juste pendant les interminables tunnels publicitaires, il apprendrait, en quelques minutes, comment il se fait berner… mais il va, d’abord, se laisser distraire.
Stratégie très au point : l’attention du peuple est savamment détournée des problèmes majeurs. On le bombarde d’informations insignifiantes qui l’empêchent de s’intéresser à l’essentiel.
Il lirait en mâchouillant ses chips, garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser, de retour à la ferme avec les autres animaux.
– Non, pas la Ferme-Célébrités. Tu vois, tu as été distrait ! Avale et lave tes mains, avant d’en mettre partout !
Le citoyen-qui ne-sait-pas se révèle aussi crédule qu’un enfant car on s’adresse à lui soit avec des discours pour gosses soit, version améliorée, comme s’il souffrait de débilité mentale.
« Enfantin, le plan Marketing ! »
Le citoyen-qui ne-sait-pas ne se rend pas compte que des problèmes lui sont créés pour que le pouvoir en place puisse lui offrir des solutions. Il croit ainsi être le demandeur de mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Astucieux, non ?
Les escrocs vont plus loin (trop fort !) lorsqu’ils utilisent la stratégie de dégradation. Je l’aime beaucoup, celle-là. Ils vont arriver à nous faire adhérer à l’inacceptable à travers une mesure progressive. Sur une durée de dix ans, par exemple, un changement qui provoquerait une révolution, s’il était appliqué immédiatement, passera inaperçu.
Les stratèges jouent aussi sur nos émotions, une technique efficace pour nous empêcher de réfléchir. Ils court-circuitent immédiatement notre analyse rationnelle, autrement dit, notre sens critique. « Bien joué ! » En même temps, ils parviennent à accéder à notre inconscient, y suscitant idées, désirs et comportements opportuns… pour eux.
Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise, l’encourager à se complaire dans la médiocrité figurent aussi au programme de la manipulation orchestrée.
Le plus pervers : le Pouvoir culpabilisateur. Très subtilement, ou peut-être diaboliquement, il nous fait croire que nous sommes responsables de notre propre malheur. Instinctivement, j’agrée.
Mais ici, la révolte est remplacée par notre « mea culpa ». C’est notre faute : nous ne sommes pas assez intelligents. Nous n’avons pas les capacités. Nous ne faisons pas l’effort.
Résultat attendu : au lieu de se révolter contre le système, le citoyen-qui ne-sait-pas se dévalue et s’autoflagelle. « Trop bien pensée, la technique ! »
Il déprime et dépense des fortunes en antidépresseurs qui gonflent les caisses des lobbies pharmaceutiques. Par le plus grand des hasards, l’effet le plus dévastateur entraîne l’inhibition.
Sans action, pas de révolution ! Cela m’aura pris sept minutes pour en apprendre davantage sur l’influence inconsciente que nous subissons chaque jour, mitraillés par des milliers d’informations. Et une fraction de seconde pour me souvenir de Stéphane Hessel, le plus révolté de nos humanistes. « Indignez-vous, bordel ! »
Oui, j’explose. Enfin ! Je veux faire la fête ! Vibrer. Danser. Créer. Aimer. Faire l’amour ! Rire et chanter. Galoper. Ici et maintenant. Aujourd’hui et demain.
Sur un pas guilleret, irais-je acheter des cordes et bandes autocollantes chez Mr Bricolage, comme l’annonce, en banalisant, une certaine presse amusée ? Probablement pas !
Le sadomasochisme n’est pas une pratique anormale mais singulière. Les soirées libertines ou un moment payé à une prostituée ne sont pas des pratiques anormales mais singulières.
A ne pas mettre entre toutes les mains, si je peux en sourire ! Pour assumer des jeux sexuels, il faut se connaître, adopter son corps, faire confiance à soi et à l’autre, pour alors parler sainement de plaisirs partagés. Mais pas à 12, 15 ni même 17 ans ! Si certains artistes n’y pensent pas en créant, qui y veillera ?
Banaliser, c’est criminel, ne pas réagir face à l’horreur d’une jeune femme agressée, c’est criminel, autoriser son enfant de 12 ans à regarder « Les 50 Nuances de Grey », c’est criminel.
Ne rien faire, c’est criminel. Alors, positionnez-vous ! Si vous ne faites rien, vous contribuez au crime ! Exprimez-vous ! Osez ! Haut et fort, montrez qui vous êtes dans tout ce que vous avez de meilleur. C’est ça le courage !
Alors, grâce à tous ces fourbes de l’actualité des jours 1 à 7, on en revient à la même conclusion : se connaître et se changer apportent la véritable r-évolution… et l’extinction d’une caste pourrie. “Merci Shakespeare !” Pas de quoi fouetter, une chatte, finalement. 😉
Je m’en vais le ventre boursouflé mais assumé et le cœur ouvert aux merveilleux Possibles qui restent encore à venir.
Et l’Amour dans tout ça, me direz-vous ? Je m’aime. Follement. Je suis aimée. Incroyablement. Je vous aime. Tendrement. J’aime cette planète magnifique. Passionnément. C’est déjà pas mal !
Gardez le cap, les Magiciens ! Promis, vous êtes ni des cons ni des pauvrettes, ne les croyez pas ! Parole de p’tite conne rétablie !
La magie est en nous, rayonnons !
Références :
Passages inspirés par les stratégies de manipulation décrite par Sylvain Timsit + Extraits de “Armes silencieuses pour guerres tranquilles” de Noam Chomsky.