Pensées nocturnes
Bouillonnement de Lune.
Éruption d’idées en fusion
L’esprit fomente sa révolution.
Je pense trop, dit-on, agacé
Jamais assez, riposte la panacée.
La nuit noire goulûment avale
Les minutes de sommeil en cavale.
Insomnie de Toi, lasse, les larmes orphelines en apnée
Insomnie de Nous, la valse à deux temps s’est arrêtée.
Je pense trop, dit-on, en jugeant
Jamais assez, sourit le bienveillant.
Pensées à débordement
Glissade de mots en mouvement.
Explosion d’envies peu sages
Sur l’oreiller de désireux nuages.
Insomnie de Toi, je me retourne sous les draps
Insomnie de Nous, évanouis les jouissifs ébats.
Je pense trop, dit-on, sans comprendre
Jamais assez, dois-je m’en défendre ?
Chimères de la nuit
Évanescent, l’esprit s’enfuit.
Sous la couche soyeuse des amants
Le cœur bat aux souvenirs d’antan.
Je pense trop, dit-on, sans savoir
Jamais assez, hurle le désespoir.
Quête de Toi dans le reflet du miroir aimant
Insomniaque face au questionnement.
La nuit noire emporte à l’unisson
Les heures filantes en sommation.
Le rêve berce les dernières désillusions
Belle nuit, à Toi, à Nous, insomnie du Pardon.
Sophie Radermecker – Le 14 mars 2018
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