Mon cœur sait. Mon âme (re)connaît.
Que reste-t-il si l’on enlève les peurs et les doutes, l’ego et les émotions ?
Que reste-t-il si l’on enlève le passé non digéré et le futur incertain ?
Que reste-t-il si l’on enlève les incompréhensions et les suppositions ?
Que reste-t-il si on enlève les (in)certitudes et les (in)sécurités ?
Que reste-t-il pour ici et maintenant ?
Seulement un présent qui veut aimer.
Que reste-t-il si on m’enlève ce privilège ?
Plus rien, je mourrais.
Alors, j’aimerai.
Présentement. Intensément.
Demain, sûrement.
Et pour hier, je suis désolée de n’avoir pas pu aimer tous ceux qui le méritaient comme ils le voulaient.
Je ne m’aimais pas assez.
Que reste-t-il aujourd’hui de mes amours défuntes ?
L’envie d’aimer.
Et ça personne ne pourra me l’enlever.
Sophie Radermecker
Le 24 juillet 2017