La complainte des sentiments
Avoir mal à en crever
Le cœur explosé de mots incendiés
La déflagration brûle l’Amour repoussé.
Déverser les maux dissimulés
derrière le masque bien intentionné
Qui étais-tu, vulgarité
derrière le confort apprivoisé ?
Ai-je rêvé le nid douillet
De ce mois de juillet
Ou as-tu existé
Dans l’attente tourmentée ?
Amours romantiques
Bercées des récits de la tendresse éconduite
Éprises de la lueur
D’un baiser frondeur.
Bientôt Noël et le rêve féerique
Espérance biblique
Renaissance du cœur innocent
Reflet incandescent
Des illuminations chimériques.
Ma pauvrette, disent les médisants
Utopique, magnifique
Je te hais, rêveuse
Je t’envie, audacieuse.
La porte ouverte, magistrale
Oublier les langues fragilisées
Par les peurs ancestrales.
Sérénité perdue sur la route escarpée
De l’Amour sincère avorté
Sur la véritable destinée
Le souffle porteur, écorché
Guide les pas troublés.
“Ne laisse personne ternir la perle que tu es”
Le maître enchanté disait
“Ose et cesse de te lamenter”
Clamait-il, sur le trône des mentors assassinés.
J’aimais, passé sulfureux, imparfait, fini
J’aime, présent ensorcelant, indicatif, ici
J’aimerai, futur enflammé, simple, vis.
Sur les rives passionnées
Aimer encore
Croire aux miracles
prêts à éclore.
Dégagé des amarres encombrantes
L’envol immédiat ne serait être retardé
Née pour voler, comptine enivrante
L’avais-tu oublié ?
Déjà la Mère voyait l’essentiel
Ecoute, confiante
Au creux de sa main réconfortante
L’écho de la sagesse immortelle.
Vole vers demain
Oublie les vilains
Car aujourd’hui
tout a été dit.
Foi retrouvée
Dons à déployer
Sourires et opportunités
Explore ta Vérité.
Le Miroir des Possibles naîtra
de ta faculté à ouvrir les bras
aux synchronicités
annoncées.
Sophie Radermecker
26 novembre 2016