Le vrai silence, le parfait silence est impossible à entendre
Il restera toujours un battement de cœur, d’ailes ou d’espoir à défendre.
Le blanc des mots purs
L’espace d’une épure
Qui est là dans l’écho silencieux
Une ligne abstraite au repos des yeux.
Silence, profonde apnée d’une géométrie fanée
Qui est là dans le reflet d’une quête sans cesse renouvelée
Silence, la paix du volume assoupi
Loin du vacarme des abrutis.
Silence, on tourne, projecteurs en feu sur les malheurs
Dieu et les hommes de bonne volonté aux faciles rancœurs
Qui est là, au loin ou à l’horizon, dans le cinéma muet
D’une scène ensanglantée dépourvue de paix.
Silence, dans le chaos, je dors à la cime des sages
Qui sera encore là au réveil des messages
Essuyées des saignements existentiels, les larmes
Chut au monde vacillant déposant les armes.
Ni guerrier, ni maître des pouvoirs
Ni justicier à juger les miroirs
Tous égaux aux peines des émotions
D’une tragi-comédie à reculons.
Je me retourne, qui est là ? Personne ou l’infini des sentiments
Pas toi, pas lui, pas eux, même pas moi, que rarement !
À la folie des humains, le silence tonitruant des absents
Le tombeau des incinérés, plus fort que celui des vivants.
Le vrai silence, le parfait silence
Solitude au calme des sentences
Le présent plein d’un futur aux promesses : j’aime, j’aimerai
Le passé a forgé la lumière aux confins de l’oubli des égarés.
Et si les mots pouvaient sauver
Des chimères d’une vie à aimer
Et si aimer pouvait sauver
La tristesse des jours à consommer.
Et si être aimé sauvait le monde des absurdités du quotidien
Et si c’était lui ou elle qui réveillera en toi la flamme des destins
Et si demain revenait pour nous l’envie des premiers jours
Les pas d’un enfant tendre au creux des croyances de toujours.
Le vrai silence, le parfait silence est impossible à entendre
Il restera toujours un battement de cœur, d’ailes ou d’espoir à défendre.
Sophie Radermecker
Le 23 février 2020
Il restera toujours un battement de cœur, d’ailes ou d’espoir à défendre.
Le blanc des mots purs
L’espace d’une épure
Qui est là dans l’écho silencieux
Une ligne abstraite au repos des yeux.
Silence, profonde apnée d’une géométrie fanée
Qui est là dans le reflet d’une quête sans cesse renouvelée
Silence, la paix du volume assoupi
Loin du vacarme des abrutis.
Silence, on tourne, projecteurs en feu sur les malheurs
Dieu et les hommes de bonne volonté aux faciles rancœurs
Qui est là, au loin ou à l’horizon, dans le cinéma muet
D’une scène ensanglantée dépourvue de paix.
Silence, dans le chaos, je dors à la cime des sages
Qui sera encore là au réveil des messages
Essuyées des saignements existentiels, les larmes
Chut au monde vacillant déposant les armes.
Ni guerrier, ni maître des pouvoirs
Ni justicier à juger les miroirs
Tous égaux aux peines des émotions
D’une tragi-comédie à reculons.
Je me retourne, qui est là ? Personne ou l’infini des sentiments
Pas toi, pas lui, pas eux, même pas moi, que rarement !
À la folie des humains, le silence tonitruant des absents
Le tombeau des incinérés, plus fort que celui des vivants.
Le vrai silence, le parfait silence
Solitude au calme des sentences
Le présent plein d’un futur aux promesses : j’aime, j’aimerai
Le passé a forgé la lumière aux confins de l’oubli des égarés.
Et si les mots pouvaient sauver
Des chimères d’une vie à aimer
Et si aimer pouvait sauver
La tristesse des jours à consommer.
Et si être aimé sauvait le monde des absurdités du quotidien
Et si c’était lui ou elle qui réveillera en toi la flamme des destins
Et si demain revenait pour nous l’envie des premiers jours
Les pas d’un enfant tendre au creux des croyances de toujours.
Le vrai silence, le parfait silence est impossible à entendre
Il restera toujours un battement de cœur, d’ailes ou d’espoir à défendre.
Sophie Radermecker
Le 23 février 2020
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