La peur au ventre ou le désir ardent au corps
Rejoins-moi là où les baisers sont cousus d’or.
Une éternité à t’attendre, de l’autre côté des parallèles amoureux
« Tu es fait pour voler », promesse d’un été de deux cœurs audacieux.
Silence des trahisons, une ère d’errance à te chercher au large des mystères
Au pardon accordé, retrouver dans ton sourire, toutes les clés de l’univers.
Chaque toucher de ta peau me ramène à un endroit familier
Une partition sécurisante, un hymne connu, un air à t’aimer.
Aux bulles de champagne, le sillon de tes lignes me projette à la création du monde
Émue de ton existence, big bang des sentiments, vibrante de tes pétillantes ondes.
Un toujours d’ailleurs, sans temps, l’amour indéfinissable des ébats en paix
L’authenticité pénètre en moi, accord orgasmique d’une tendresse qui naît.
Le parfum irrésistible au cou des rebelles, dans les regards complices, les effluves limpides de nos délices fracas
Des coquelicots de Bretagne au rouge fragile de tes fureurs touchantes, je souris à nos matins de Santa Monica.
Un horizon apaisé, c’est notre vérité, y rester avec toi, ne plus fuir
Dans cet univers des possibles, reviens, en confiance, t’y blottir.
Prophétie du potentiel, enfin à deux, au-delà, l’inébranlable foi
Dans tes bras, à la maison des vœux exaucés, pour la première fois.
La peur au ventre ou le désir ardent au corps
Là où, jadis, la magie du futur nous verra éclore.
Sophie Radermecker
Le 24 septembre 2019
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